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Entre les blattes et les cafards, quelles différences ? Contrairement à ce que l’on peut penser, ces insectes ne sont pas si identiques qu’on pourrait le croire. Leur comportement, leur rythme de reproduction et même leur niveau de résistance peuvent être différents ! Mais alors, quand il faut procéder à une désinsectisation, applique-t-on exactement la même méthode ? Nous allons tout vous expliquer.
Quelles différences entre la désinsectisation d'une blatte et d'un cafard ?
D’un point de vue entomologique, il n’existe pas de distinction entre cafard et blatte ; il s’agit simplement de deux noms distincts qui permettent de désigner le même type d’insecte. Pourtant, en termes de désinsectisation, on reconnaît des différences.
En effet, le terme cafard est associé aux espèces les plus communes dans les logements, comme la blatte germanique, tandis que blatte, elle, peut désigner des variétés plus rares, parfois tropicales, ou présentes dans des environnements spécifiques comme les caves ou les entrepôts alimentaires.
Le procédé de désinsectisation s’adapte d’abord à l’espèce concernée. Par exemple, la blatte germanique préfère les endroits chauds et humides, et reste proche des sources de nourriture. La désinsectisation de ces cafards se concentre donc sur les cuisines, les plinthes et les électroménagers, impliquant l’utilisation de gels appâts, qui attirent les insectes et contaminent l’ensemble de la colonie.
À l’inverse, certaines blattes orientales ou américaines, qu’on appelle parfois cafards également, nécessitent un traitement plus large. Leur taille plus importante et leur mobilité obligent à intervenir dans des zones plus étendues : vide-sanitaire, sous-sols, gaines techniques. Dans ce cas, le procédé combine pulvérisation, nébulisation et parfois même piégeage mécanique.
Le choix du traitement repose donc sur une identification précise de l’espèce, et sur les conditions de l’infestation. Par conséquent, non, la désinsectisation d’une blatte n’est pas toujours identique à celle d’un cafard, si on considère la diversité des espèces concernées.
Quels sont les signes de présence des cafards ?
Les cafards sont des insectes discrets, rapides et, surtout, nocturnes ; ce détail a toute son importance, vous comprendrez pourquoi... Généralement ils sortent la nuit, quand tout est calme, ce qui les rend difficiles à observer directement. Mais d’autres signes vous permettent d’identifier leur présence en plein jour :
- Les petites déjections : elles ressemblent à des grains de poivre noir ou à des taches sombres et allongées. On les retrouve généralement dans les recoins chauds et humides tels que derrière les meubles de cuisine, sous l’évier, autour des plinthes ou encore à proximité des appareils électroménagers ;
- Les oothèques : ce sont des capsules dans lesquelles les femelles pondent leurs œufs. Ces coquilles rigides de couleur brunâtre peuvent contenir des dizaines de futurs cafards ! Elles sont dissimulées dans des fissures ou des endroits difficiles d’accès, mais une inspection minutieuse peut suffire à les repérer ;
- L’odeur : c’est également un indice à ne pas sous-estimer car ces insectes libèrent des phéromones pour communiquer entre eux. Lorsque l’infestation prend de l’ampleur, une odeur désagréable, légèrement rance, peut envahir les pièces concernées. Ce n’est pas toujours flagrant, mais dans un espace fermé ou peu ventilé, la différence devient perceptible ;
- Leur apparition en plein jour : lorsqu’ils apparaissent en plein jour, c’est rarement bon signe, car cela signifie que la colonie est déjà bien installée et que les abris disponibles ne suffisent plus à contenir tous les individus. Une telle apparition doit être prise au sérieux, car elle annonce souvent une infestation avancée ;
- Les mues : ce sont des exosquelettes vides qu’ils laissent derrière eux en grandissant. Elles sont confondues avec des insectes morts, mais elles ne contiennent que la carapace. Leur présence, surtout en nombre, confirme que le cycle de reproduction est bien en cours.
Ces signes doivent toujours conduire à une réaction rapide. Plus l’infestation est traitée tôt, plus la désinsectisation sera simple, ciblée et efficace. Faites attention car ils se reproduisent très vite et s’adaptent facilement à leur environnement ! Le moindre indice visuel, olfactif ou matériel doit donc être pris au sérieux.
Est-ce le même prix ?
Les tarifs de désinsectisation dépendent de plusieurs paramètres : l’ampleur de l’infestation, la surface à traiter, le type d’espèce et le procédé utilisé. Un traitement standard pour une infestation localisée de blattes germaniques, donc de cafards, dans une cuisine peut rester relativement accessible au plus grand nombre, car les professionnels utilisent des produits et des techniques peu invasives.
En revanche, pour des espèces plus résistantes ou disséminées dans plusieurs zones, le prix augmente, car l’utilisation de méthodes plus complexes comme la nébulisation ou les traitements thermiques entraîne des coûts plus élevés. P ar ailleurs, certaines interventions nécessitent plusieurs passages, ce qui impacte également la facture finale !
La réalité du terrain révèle des nuances importantes ; identifier l’espèce, repérer les signes et choisir le bon traitement sont des étapes qui influencent non seulement l’efficacité de la désinsectisation mais aussi le coût de l’intervention. Si vous habitez dans la Sarthe et que vous avez besoin de faire intervenir des professionnels, faites appel à Sherlock Détecte.
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